BLOGUE

Une galerie, se redéfinir un peu plus et s’ouvrir un compte Instagram

3 septembre 2017

Aaaaahhh !!

Belle année de changements. Je n’avais pas réalisé qu’il s’était passé autant de choses en 2017… et nous sommes juste au début de septembre. Une mise à jour de site, y a rien de mieux pour en prendre conscience. Et que je n’ai pas écrit sur mon blogue depuis 2015. Et je n’ai pas encore intégré la documentation de la murale littéraire finalisée cette année. Et que mes fenêtres ne sont pas lavées…

Vous savez, Rock Lamothe, mon voisin d’atelier a ouvert sa galerie privée avril dernier. Elle située sur la 8e Rue dans le Vieux Noranda et elle est trop belle. Avant d’ouvrir, Rock m’a programmé un solo pour le mois de mai 2017… ça faisait un bout de temps que je vaquais à mes contrats de portraits – et autres – et je me posais beaucoup de questions sur mes projets à venir. Vous savez, il arrive qu’un artiste, dont le travail implique de toujours se renouveler, puisse se demander comment changer sa trajectoire, sans renier son bagage, afin d’éviter le mur de l’auto-platitude qui s’élève de plus en plus proche devant lui. C’est plate de se trouver plate. Ce n’est pas ce qui a été fait auparavant qui perd de son intérêt, c’est de perpétuer un genre de mécanique qui perd de son sens à nos yeux. Une fois qu’on finit de surfer sur une vague, on se doit d’aller en chercher une autre et de mettre tout en oeuvre pour se surprendre soi-même et espérer que ces pistes nouvelles sauront rendre nos futures journées d’atelier plus sportives, plus étonnantes. J’avais commencé avec mon exposition Interroger les moments donnés, j’ai poursuivi plus ardemment avec l’exposition Choisir.

Rock et sa galerie m’ont donné le coup de pied dont j’avais besoin. Je ne pouvais pas continuer de marcher dans mes traces de pas et, lorsque j’ai mis à jour ma démarche, j’ai mis des mots sur ce que je voulais faire sans même pouvoir imaginer ce à quoi ça pourrait ressembler. C’est fou comme quand je me relis, j’étais drette dedans. Je voulais embarquer dans ce nouveau projet avec l’enthousiasme qui me caractérise, mais que peu de gens connaissent. Vous savez, j’aime ça le bonheur et j’aime ça, le bonheur des autres. Pour wrapper tout ça… Rock est heureux d’ouvrir une galerie, je suis heureuse qu’il m’invite à y exposer, je veux qu’il soit heureux d’y exposer ce que j’y expose et je veux être heureuse pendant que je produis ce qui y sera exposé. Il n’est pas question de faire plaisir pour faire plaisir (parce qu’on pourrait facilement être déçu ou décevant), il s’agit de s’accomplir. Après ça, le public se chargera d’accepter ou non mon virage. Au fond, s’il connais bien mon travail, il saura reconnaître que cette suite allait de soi. Il fallait juste que j’entame la suite. S’il ne connaissait pas mon travail, j’ai l’humble impression que le public saura reconnaître que je suis fidèle à mon passé et que j’ai juste ajouté une couche – ou plusieurs – à ce qui s’impose à moi depuis toujours.

Prochain texte : Ce qui s’impose à moi.

Ah oui, j’ai ouvert un compte Instagram ! Le lien en bas de ma petite grande dernière ! :)

Un Weed Eater la nuit, 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.rocklamothe-artcontemporain.ca

https://www.instagram.com/brigittetoutant_artiste