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Erick et Brigitte en France _ Partie 2

L’histoire de notre expatriation

La Rochelle, Hendaye et encore plus

 

Le temps de vider et placer les 2 boites qui contiennent nos vies, nous devons déjà partir, car depuis quelques années lorsqu’en Charente, nous fréquentons les Francofolies de La Rochelle. 9 juillet 2024  À La Rochelle, l’air est pur et ça sent le concombre. C’est le refuge idéal pour les personnes qui ont du mal avec le pollen. En plus, comme à plusieurs endroits où il y a des bateaux et de l’eau, il y a une formidable boutique où tous les vêtements sont blancs. Ma boutique préférée, vous vous en doutez. Mais revenons au festival… nous avons nos billets depuis février, nous nous rendons donc à notre location d’hébergement…eh oui, encore sur un voilier. C’est beau, bon et pas cher et contrairement à une chambre ou un appart, on peut s’y préparer les 4 en même temps. Le top, c’est quand on est collés sur les sanitaires. Mon attrait pour le pratico-pratique prend des proportions qui me dépassent. Côté satisfaction de nos papilles, un petit détour s’impose à l’incontournable « Le P’tit Bleu », un resto fast-food de fruits de mer grillés sur les quais de La Rochelle, petite place trop sympathique, abordable et vraiment bon.

Le premier soir, Brigitte et moi allons voir Gaétan Roussel en salle (3e fois en 3 ans) accompagné des ses collaborateurs de duos. Tout est à ce point magnifique qu’on a retenu notre visite aux toilettes jusqu’à la toute fin pour ne rien manquer (décidément, ça ne s’arrange pas mon affaire). Très beau spectacle ! C’est un peu moins beau le deuxième soir, pour les spectacles en plein air que les organisateurs ont clairement surbooké… tellement qu’on ne peut même pas se rendre dans la fosse où se situe la scène, il y a trop de monde, on doit donc se contenter de regarder dans l’espace bar sur des télévisions…très décevant. Écouter Grand corps malade sur un écran, pendant que tout le monde parle, ça perd de son impact. Surement nos dernières Francofolies …nous ne sommes pas contents. :-( Malgré tout, nous finissons la soirée de belle façon en prenant une bouteille de rouge sur le voilier. Y a pire, on s’entend !

Retour à la maison, en passant par Forges, car j’ai pris contact avec un garage afin d’acheter une petite voiture. C’est primordial d’être en mesure de se déplacer en étant autonomes. Nous choisissons donc une petite Renaud Modus. Elle est trop belle ! Nous devrons retourner la chercher 2 semaines plus tard, car nous avons le projet d’aller faire de la randonnée sur les chemins de Compostelle durant une dizaine de jours.

Suite à nos recherches d’hébergements sur le camino, nous nous apercevons que depuis notre dernier Compostelle, les choses ont bien changé. Les auberges destinées aux pèlerins sont maintenant hors de prix, et nous devons les réserver par booking.com. Ce n’est pas trop notre genre de réserver tous nos nuitées sur un trajet de randonnée. Nous abandonnons le projet. Petit « hic », nos billets de bus sont déjà réservés jusqu’à Bilbao et non remboursables. De plus, aucun hébergement disponible à Bilbao, où nous aurions aimé visiter le Musée Guggenheim. Nous devons nous résoudre à oublier ce projet pour l’instant. Mais nous avons encore nos billets de bus et du temps… Sylvie constate que nous avions un arrêt à Hendaye, frontière entre la France et l’Espagne. Ben! Go! nous allons prendre le bus, débarquons à Hendaye pour passer quelques jours dans les pays Basque. 

Bonne décision, encore une fois nous réservons un voilier sur Airbnb, beau, bon pas cher et surtout très bien situé. Après une visite d’Hendaye, un traversier nous mêne en 10 minutes à Hondarribia, joli petit village espagnol, café sur la place, marche et bonheur. Mais pas de réseau cellulaire….. pourtant criss, j’ai un forfait pour l’Union européenne, et je suis presqu’en France, je peux presque y toucher……. petit conseil, si vous allez à l’extérieur du pays et que vous voulez du réseau… il faut autoriser les données à l’étranger… première leçon de technologie européenne.

 

De retour à la maison, oui oui, à la maison, nous habitons bien en France, à Suaux, ça fait drôle de dire cela, mais c’est la réalité et nous nous adaptons très bien. À ce moment je dois me rendre au stationnement de l’église chercher mon pain, lorsque le boulanger klaxonne dans le village pour avertir qu’il est là, et il ne reste pas là longtemps. Mais depuis, j’ai mon sac accroché à la poignée de porte. Il klaxonne encore, mais il dépose dorénavant deux baguettes quand le sac est suspendu. Plus besoin de courir et quand nous sommes présents lors de son passage, ben ça nous fait toujours plaisir d’échanger un bonjour. C’est vraiment sympathique ce système !!

 

Notre petite vie s’installe, tranquillement on prend du bon temps entre jardin, potager, entretien, bonne bouffe (on vous donnera de bonnes recettes) et petits projets. Nous avons, par exemple, lissé un mur et aplani le plancher du laboratoire et donné une couche de peinture pour encastrer la poussière de béton. Ça marche mieux dessus et ça fait une belle salle d’entraînement pour Erick, qui ne cesse de m’impressionner par son assiduité au gym. Puis, replacé les outils et divers matériaux dans le feu-frigo récupéré en armoire, rien ne se perd. Parce que le nouveau frigo a pris sa place dans la cuisine renouvelée, avec un coffre à outil comme base de comptoir lunch à l’appui… de la poésie , en voulez-vous, en v’là. Toutte est en toutte, comme ils disent. Sans oublier notre superbe toilette sèche aménagée dans une de nos caisses de déménagement. Cette dernière prend dorénavant place dans le garage, pour le plus grand plaisir de toute l’équipe.

Pour combler notre besoin de bouger, la marche étant l’une de nos activités préférées, l’endroit est parfait. Nous aimons tellement notre environnement, c’est beau partout. Ici à Suaux, nous sommes en campagne, les champs sont magnifiques et les vaches limousines sont trop belles (et bonnes…miam). Les champs de tournesols sont abondants et resplendissants. C’est le bonheur de vivre chaque jour dans une telle région. Les petites routes asphaltées peu fréquentées par les voitures sont fort agréables pour des randonnées vivifiantes et il est tout aussi plaisant de déambuler à travers les champs de cultivateurs où les sentiers verdoyants sont magiques. 

Nous sommes proches de Chasseneuil-sur-Bonnieure endroit où nous allons faire nos courses quotidiennes. La Rochefoucauld, connue pour son magnifique château, est à seulement 10 minutes de route en voiture. Nous y allons souvent pour nos besoins plus pointus, genre quincaillerie et hypermarché, mais aussi simplement pour marcher et prendre notre petit café d’aprèm !! Il y a aussi Angoulême, Limoges, Cognac, toutes des destinations dans les alentours. Sans oublier Bordeaux, La Rochelle, Biscarrosse, Arcachon… la mer, ouf ! 

Brigitte adore la mer, ça lui fait de beau cheveux et une belle peau, alors aux grands maux les grands remèdes, nous reprenons la route direction Biscarrosse, là où la mer est bleu-vert, et où nous pouvons marcher des km sur une plage déserte. Tout près de la dune du Pilat. Marcher pieds nus, le nez dans le vent et l’humidité, jusqu’à ce qu’on doive faire demi-tour parce que la marée remonte et qu’il sera éventuellement plus difficile d’avancer dans le sable mou. Pas facile, faut pas manquer le timing.

Cette plage est exceptionnelle ! Aucun gros hôtel sur le bord de mer, beaucoup de surfers, et la tranquillité. Tranquillité très appréciée par les tous nus. Ben oui ! Il y a beaucoup de tous nus ici aussi, mais ils se réservent des endroits discrets. 

Quel bonheur de voir ma Tite-Brigitte aussi souriante avec les vagues qui lui chatouillent les founes. Avec son costume de bain (parce qu’elle n’est surtout pas une tout nue), elle semi-affronte les vagues pour la première fois avec une euphorie nerveuse qui la fait rire comme une gamine. Après une marche dans le sable sur le bord de mer, quoi de mieux qu’une bière en terrasse front de mer. Ma foi, c’est si enivrant de regarder les vagues éclater au soleil. On ne s’emmerde pas trop.

 

Toutes les images ici (il faut quelques instants pour le chargement) : https://www.icloud.com/sharedalbum/#B2D5qXGF1GWeoZt


La suite à venir dans la partie 3

Erick et Brigitte en France _ Partie 1

L’histoire de notre expatriation

Rouyn-Noranda – Suaux

Tel que promis à nos proches et pour les curieux, j’engage mon blogue trop longtemps délaissé dans les pas de notre grand projet. Pour des raisons d’efficacité, nous intercalerons nos interventions en duo. Erick étant beaucoup plus assidu que moi pour la documentation écrite, je profiterai de son beau travail et ajouterai mes mots colorés aux siens. Notre intention est de partager notre enthousiasme face à une aventure qui dépasse déjà nos espérances, voire nos imaginaires. Une nouvelle partie de vie qui prend forme à une vitesse pas possible et dont nous voulons garder des traces, car oui, avec ce condensé d’expériences, la mémoire n’offre aucune garantie.

Bref résumé

Voila! Cela fait déjà près de 6 mois que nous sommes installés en France, plus précisément à Suaux, en Charente, dans la maison de ma tante Sylvie. Je dis ma tante mais, ayant 5 ans de différence, je la considère plus comme une soeur, comme une amie. Bref, cela peut en surprendre plusieurs de savoir que ma conjointe Brigitte et moi avons tout quitté pour venir ici. 

 

Mais le projet a pris naissance il y a quelques années, soit pendant une randonnée de marche vers Compostelle d’octobre 2018. Alors accompagné de Diane, Sylvie et bien sûr ma Tite-Brigitte, c’est à ce moment que l’idée a germé dans la tête de Sylvie. Elle possède une grande maison, une ancienne boulangerie et elle y habite seule. L’idée de créer une sorte de commune avec des amis, afin de pouvoir vieillir ensemble en partageant tâches et dépenses (un genre de résidence pour personnes autonomes, hahah) semble un peu utopique à première vue, mais à force de discussions, le projet prend forme de plus en plus, sans vous cacher que plusieurs idées énoncées ont aussitôt été mises de coté.

Le but ultime de cette démarche est de bien vivre, de partager des moments en commun, tout en vaquant à nos occupations respectives. En plus, considérant notre appétit pour les voyages, l’endroit est juste parfait; près de l’océan, de la campagne, des montagnes, l’accès rapide a pleins d’autres pays proches et à bons prix.

Petit problème; en octobre 2018, j’ai 49 ans et Brigitte 47 ans……un peu jeunes pour ce genre de vie. Nous visons donc la première journée possible pour moi de prendre ma retraite de l’UQAT, mon employeur depuis plus de 25 ans. Et cette date est le 1er octobre 2024; en posant mes vacances, nous pouvons réaliser le projet à partir du 2 juillet

Le projet dont nous discutons depuis plusieurs années se raffine avec le temps, nous avons passé de gite à bar de tourisme à expérience de glamping. Pour finalement rêver d’une galerie d’art café associatif. Comme on aime le répéter, le but de la petite galerie est surtout d’animer Suaux avec un espace de rencontre. Nous avons également repéré quelques endroits à approcher pour diffuser mon travail. éventuellement.

Nous mettons tout en place pour réaliser notre rêve, nous entrons tête baissée dans les démarches et paperasses, ouf ! Plusieurs aventures à ce sujet. Petit saut dans le temps d’écriture : Sans entrer dans les détails, notons la fois où j’ai demandé à Anne-Frédérique et Francis de venir signer nos formulaires de renouvellement de passeports… pour nous rendre compte, ce faisant, qu’aucune signature n’est requise. La honte ! Aussi, le rendez-vous avec la « sympathique » agence qui s’occupe d’acheminer les demandes de visas à la France. Un « superbe » bureau dans un bloc gris situé à Ottawa où nous avons fourni tous nos documents à une jeune fille pas top sympathique et qui a pris nos pires photos d’identité à vie. Nous avons eu peur de se faire refuser les visas, vu nos airs de tueurs. Merci, Madame ! Puis, ce jour où nous avons reçu du courrier recommandé, que la livreuse a laissé dans la boîte aux lettre de la maison, vu que nous n’étions pas rentrés. (en train de revenir du travail, nous l’avons vue par la sonnette/caméra). Erick m’a débarquée devant la maison pour que j’aille récupérer les enveloppes au plus vite et effectivement, il s’agissait de nos passeports. Il nous a fallu 3 minutes (qui en ont semblé 40) avant qu’on réalise qu’un visa, c’est intégré dans le passeport et non à côté. S’en est suivi la plus spectaculaire chute de pression du siècle, car ça y était, nous avions enfin vos visas pour 1 an.

Il y a aussi, se départir de plusieurs objets et biens accumulés depuis de nombreuse années : maison, auto, outils, vélos, etc.. vendre, donner, jeter ! Méchant contrat, pour finalement terminer l’exercice avec 2 palettes, principalement remplies d’outils de cuisine, de livres, CDs et quelques souvenirs importants à nos yeux.

Oui, vider une maison, mais également, un atelier d’artiste en opération depuis plus d’une vingtaine d’années. Difficile de qualifier ce genre d’expérience… aussi déchirant qu’exaltant. Un voyage dans le temps à vitesse grand V, passer à travers les traces de tout ce que j’ai pu produire et décider des 2-3 souvenirs que je vais garder. Incroyable. Heureusement, ce que je garde en peinture/pinceaux/outils/etc. est déjà en route vers Suaux, ça fait au moins un dossier de réglé. Voir ce local vide de son contenu est une libération pour plein de raisons. J’ai fermé ce chapitre de ma vie avec beaucoup d’émotions et de gratitude, il me tarde de voir comment ma création va réagir à l’avenir, à ce qui viendra.

Quoi que ce soit tout un contrat, ce n’est pas ça le plus difficile, le plus difficile c’est de quitter famille et amis que nous aimons plus que tout. Nous avons beaucoup d’encouragements de leur part, car généralement, les gens veulent le bonheur de ceux qu’ils aiment. Comme par exemple un souper poutine organisé par Anne-Frédérique et Francis, question de rencontrer quelques-uns de nos amis 5-7.  Beaucoup de plaisir ! Même si nous savons que la prochaine fois sera loin dans le temps, on profite au maximum du moment. Heureusement qu’il existe des moyens de communications efficaces tels que le télégraphe, la diligence, le bouche-à-oreille ou le walkie-talkie.

Je débute donc notre histoire le 26 juin 2024.

Les boites sont expédiés depuis le 17 juin, elles devraient arriver avant nous, en théorie. (à ce propos, un énorme merci à Daniel, sur la photo, pour son aide et sa bonne humeur… nous n’aurions pas pu passer à travers les déménagements sans lui) Nous venons de passer chez la notaire afin de finaliser la vente de notre maison de Noranda. Nous allons passer 2 jours chez Anne-Frédérique et Francis, qui ont la gentillesse de nous héberger (nos derniers jours en Abitibi) et de nous cuisiner les meilleurs burgers frites pour fêter la signature.

Le lendemain, c’est sur l’avenue des Professeurs que ça se passe. Étant le quartier où j’ai grandi, ça fait vibrer un million de cordes sensibles. Agréable apéro chez les voisins français, puis moment émotif, souper chez William et Monique, bon repas, bon vins, bonnes personnes. Trop belle soirée ! C’est toujours très difficile de laisser partir sa Tite-fille. Étant donné que mon père a été très présent durant les dernières étapes du déménagement, nous avons eu la chance de vivre un paquet de moments émotifs. Je peux dire que le plus grand, c’est quand il vient me rejoindre dans la salle à manger du 53 Murdoch alors que la maison est pratiquement vide. Lui et moi n’avons pas toujours besoin de se parler pour se comprendre. À ce moment, nous comprenons tous les deux où on en est dans le processus et sommes en mesure d’emprunter le point de vue de l’autre. Ça tord nos coeurs, tout en les gonflant de bonheur. Le moment est gravé dans ma tête.

L’autre lendemain, c’est déjeuner avec ma mère. Elle vient d’abord nous chercher chez Anne-Frédérique et Francis, auquel nous faisons nos au revoir émotionnés. Mon amie le sait que ce n’était pas dans mes cordes, les voyages et tout…tout a bien évolué, depuis que mon beau Erick est dans ma vie. Sur le pas de la porte, nous prenons conscience que c’est la première fois depuis longtemps qu’on va être éloignées géographiquement plus d’un mois.

Comme toujours, ma mère est de bonne humeur et toujours très belle. Les adieux se passent rapidement afin de ne pas tomber dans les larmes. Pas facile de laisser partir son Ti-gars ! 

Vite dans la Jeep de Daniel et Suzanne qui ont la gentillesse de venir nous porter à Terrebonne pour un court passage chez Marie-Josée, leur fille ainée. Sans plus attendre, nous effectuons un changement de véhicule et de conducteur, c’est notre ami Yves qui vient nous prendre pour nous amener chez lui passer 2 jours chez-eux, près de St-Hilaire. Très beau séjour en bonne compagnie, pour finalement se retrouver à Montréal chez Claudette, amie et pied à terre de super-Lulu, dernier stop avant notre notre aller-simple pour la France.

En soirée nous allons rencontrer les enfants et des amis au Yermad (anciennement le Blues Clair ) Après une bonne bière, quoi de mieux qu’un bon souper au mythique Café Saigon. Quelle chance d’avoir deux enfants magnifiques qui comprennent bien notre décision de vie. C’est dur de quitter ses enfants, mais avec des promesses de garder contact souvent et de les voir traverser l’océan de temps en temps pour les serrer dans mes bras, c’est moins pire.

 

 

Nous sommes donc le 2 juillet 2024, notre Lulu nationale vient nous reconduire, comme d’habitude à « l’airport », mais cette fois ci, sans rendez-vous de retour. Étant tous les trois émotifs, les au revoir s’effectuent très rapidement (afin d’éviter les larmes, vous l’aurez deviné).

 

 

Suite à un super vol sans anicroche en 1ère classe (parce que Brigitte n’aurait pas eu les nerfs pour supporter un inconnu dans sa bulle de fille qui s’en va habiter en France) nous touchons maintenant à notre rêve.

Bordeaux, le 3 juillet au matin et Sylvie et Elysabeth pour nous accueillir à notre arrivée. OUF ! Enfin, c’est fait ! Notre nouvelle vie commence. Nous filons vers Suaux et les filles nous accueillent avec une superbe côte de boeuf sur le barbecue au charbon de bois. C’est à ce moment que nous sommes devenus la famille Miam!, mais il faudra quelques mois avant que notre amie Nathalie nous désigne ainsi dans une discussion du 23 août (oui, je sais que cette information est tout à fait cruciale à la poursuite de votre existence).

Nos cerveaux embués par le tourbillon des derniers mois se posent enfin et le premier réveil dans notre chambre est magnifiquement ensoleillé. On connait bien l’endroit, mais il prend une dimension beaucoup plus spectaculaire qu’auparavant. Il faudra toutefois attendre un peu pour la contemplation, car les boîtes qui contiennent nos vies arrivent justement ce matin du 4 juillet, à 10h. 

Le temps de vider et placer lesdites boites, nous devons déjà partir, car depuis quelques années lorsqu’en Charente, nous fréquentons les Francofolies de La Rochelle…

Toutes les images ici : https://www.icloud.com/sharedalbum/#B2DGWZuqDqoMy2


La suite à venir dans la partie 2